Réconfort enchanteresse - Réconfort (08/11/07)

Cher tous de l’Oskorei ,


Laissez moi vous conter ma rencontre de cette nuit !

J’étais dans le dédale, avec des amis elfes, à passer la nuit à me reposer dans une alcôve. Mon renardeau contre moi émit quelques plaintes avant de se lever pour faire face à quelqu’un qui se lovait dans un recoin de l’obscurité.

Toute le reste de ma vie je devais me souvenir de cette vision quasi surnaturelle qui s’offrit alors à moi lorsque j’eus fini de me lever pour poser mon regard sur ectte silouhette.
Cette vision m’obsède encore et encore aujourd’hui….

Elle était là.
Blanche, toute blanche, la Dame.

Dans le couloir qui avait abrité notre combat de la veille contre les orcs, au milieu des restes flamboyants d’un champ de bataille en ruine, se tenait majestueusement un être de grande taille, de type femelle et d’aspect proche de l’elfe, quoique à la peau plus blême. Ses cheveux d’or foncé jouaient avec les rayons du soleil. Il, plutôt elle, était revêtue de blanc, entièrement de blanc. Son armure d’anneaux était argentée, ses armes - vertus à la ceinture étaient aussi blanches.
A la regarder plus longuement, il ne semblait pas avoir de signe d’âge dans son visage aux traits fins, sinon l’intensité de son regard. Car ses yeux étaient blancs, l’iris était blanc et la pupille d’or. Malgré la distance de cinq mètres nous séparant dans une légère obscurité, ses yeux étaient aussi pénétrants que des lances à la lumière des étoiles, et cependant profonds, puits de souvenirs enfuis. Et ces yeux me regardaient…

La Dame me regardait intensément, me dévisageant à m’en rendre mal à l’aise.
Elle posait sur moi un regard dont je connaissais la teneur et l’intensité violentes de ses expressions.

Je crus me regarder.
Ses yeux d’or étaient le reflet parfait d’une Valeur de l’univers, d’un adorateur de la guerre et de sa sauvagerie et de ses valeurs intrinsèques de courage et d’héroïsme.

Alors qu’elle entreprit de baisser légèrement la tête vers moi en signe de salut, alors qu’elle déployait ses grandes ailes blanches dans son dos, je sus.
Je sus qui elle était. Cette femme s’appelait Réconfort.

Elle était moi plus tard, d’ici quelques lunes.

Et cette seconde Réconfort s’offrait à mes yeux et m’honorait d’un salut sincère et respectueux, du salut coutumier aux enchanteurs.
Et je lui rendis ce salut.

Mais mon cerveau hébété par cette chanceuse rencontre s’étonnait d’autre chose, d’une chose curieuse qui serpentait en moi, qui me remuait tout au fond de mon âme, quelque chose d’impalpable, d'agréable, d’inconnu pour moi. Cette lueur incertaine se levait en moi, progressait par tous les grains de mon corps, un par un, et finit par apparaître enfin à moi:
Cet être était beau. Cette réconfort était belle, éclatante d’harmonie et de délices.
Et je souhaitais devenir comme elle. Plus que tout autre chose au monde, j’aurais souhaité alors lui ressembler et être déjà elle.

A mes côtés, mon familier bougea et …me reveilla de ma torpeur onirique.
Autour de moi, mes compagnons se reposaient, l’obscurité abritait un silence parfait et vierge de lumière.

Je me levai pour me dégourdir les jambes et pour sortir de ce drôle de rêve…Mais je savais.
Il était temps pour moi de revêtir la robe de ma nouvelle fonction. Je me sentais prête à être quelqu’un d’autre : une ENCHANTERESSE ! !



Mes compagnons d’Oskorei, c’est d'une grande joie que je vous annonce afin pouvoir remplir mon rôle d’Enchanteur auprès de vous.
Outre le niveau 10, je reviendrai avec Guérison 2, Désenchantement allié et Bénédiction du guerrier 2.

Il me tarde d’être avec vous ! !
Et comme la mort ne me trouve toujours pas assez de talent pour me rappeler à elle ,( ne serait ce qu’une fois depuis le début de ma vie d’aventurière), je suis obligée de me limiter aux contingences physiques de ce monde et je devrai encore attendre un peu pour vous rejoindre.
Mais promis, sitôt l’occasion, je marcherai, galoperai, …volerai à vous ! ! !

A bientôt.

Réconfort, jeune Enchanteresse d’Oskorei.

Réponse de Mathorine :

C'était donc ça,
cette nuit alors que j'étais allongée dans l'herbe aux cotés du Grand Shloom à guetter tout mouvement orc,
mon regard fut attiré par un petit point lumineux dans le ciel, de très faible l'intensité grossit rapidement pour être d'un bleu étincellant nettement visible.

C'était donc ça, une soeur se révelait enfin et son étoile veillerait sur elle pour de longues lunaisons, longue vie à Reconfort enchanteresse de l'Oskorei !

Rejoins nous vite, tu nous manques !

Mathorine

Réponse d'Andromède :

Andromède prenait du repos à l'abri d'un saule pleureur, lorsqu'elle fut dérangée par des éclats de voix de Morween.

"Encore des râleries", songea-t-elle, "mais c'est bon de l'entendre à nouveau".

De là où elle se trouvait, Andromède ne pouvait pas entendre ce que disait son enchanteresse préférée. Pourtant, lorsque cette dernière fit silence, un son quasi-inaudible, semblant venir des entrailles de la terre, parvint aux oreilles de la Barbare.

Alors, elle sut. La cadette de l'Oskorei avait franchi une étape. Le Cor de la Chasse Sauvage célébrait l'évolution de Réconfort, l'enfant chéri de l'escouade.

Morween avait à présent de la concurrence...

Andromède se radossa contre l'arbre et ferma les yeux, une sourire aux lèvres.

"Félicitations, Réconfort. Reviens-nous vite"

Réponse de Morween :

Fouillant dans sa besace, l'enchanteresse Reine, mettait au point un savant lancé de boule puante...

Ladite boule devrait rebondir contre un saule pleureur, la tête à Menwel pour au final s'écraser sur les fesses de sa fille bien aimée, la très vacheresque Henoula...

Mais voyant sa chef bien aimée, se reposer contre ledit saule pleureur, Ween Ween s'approcha délicatement et s'assit à côté d'elle. Elle posa sa tête sur l'épaule d'Andro

Malgré que les petites plantes poussent, telles Réconfort, tu me promets que j'aurais toujours une place de choix dans ton coeur ?

Et sans attendre de réponse, ses yeux mi-clos se fermèrent. Et sous le ciel étoilé, sur cette épaule solide, enfin l'enchanteresse Reine trouvait son trésor adoré...

Un doux moment de paix,
sous le saule qui pleurait.
Une petite noisette d'amour
Avant de voir le nouveau jour

Un peu de lascivité
Un zeste de rêverie
Une larme d'amitié,
Recette de toute vie.

Deux mains qui se lieraient
Pour ne plus se quittaient
Un petit coeur qui t'aimerait
Et deux lèvres pour t'embrasser

C'est sur ce petit poème que Morween s'endormit,

Sur cette simple et petite pensée pour son Andro chérie.