Une proposition anonyme, by Dirimir (28/01/09)

Il fait nuit dans le campement. Une nuit habituelle... Le village humain est par loin, les cris déchirant de Morween se font entendre à travers la nuit. Le professeur est à l'ouvrage.

De temps en temps, le grognement d'une barbare, le faufilement d'un assassin par mi les broussailles. L'air grésille... derniers entrainement pour le sorcier à l'égo démesuré...

Prêt du feu les élémentalistes jouent à plonger la main dans les flammes... celui qui tiendra le plus longtemps...

Les fous de guerre aiguise leurs armes. Ils sont soif de combat. La monture des hussards renacle, le griffon monte la garde, les nécromants jouent aux osselets... Bref tout va bien pour l'Oskoreï.

Tout ?

C'est sans compter sur un chevalier qui regarde son épée à deux mains, penaud:

Il faut que je fasse quelque chose, il faut que je fasse quelque chose... Ils n'ont rien enduré de pire que ce que j'ai vécu et les voilà à décimer des armées entières... Cette longue épée est une déception. Tant d'entraînement pour tout ça.

L'être pense alors à cette arme... Une arme mythique, grandissisme par ce que l'on en dit.

Il y pense longuement avant d'élaborer son plan.

Il pénètre dans le village de nuit et empoigne le premier scribe humain venu pour lui faire rédiger cette missive:

Oskoreï,

Votre clan mérite mieux que la guerre.
Votre clan doit relever des défis dignes d'elle.
Attaquer un village est d'une banalité affligeante. Offrez vous la terrible massue d'Ombiasy. Offrez là au chevalier qui vous accompagne Elle cultivera d'avantage la terreur que tout autre action que vous pourriez entreprendre.

Vous pourriez être surpris de ce que cela engendrerai pour votre groupe. De l'or, de l'expérience, des morts.


Z.


Dirimir tue violemment son serviteur, l'enfilant sur le fil de son épée et s'empresse de déposer un exemplaire à chacun.
Dans les sandales des uns, sous les massues, dans les carquois des autres.

L'Oskoreï relevera-t-elle ce défi ? Est elle condamnée à errer sans but ? Prendra t elle l'écriture d'un dieu au sérieux ?

Dirimir s'allonge sur sa couche, fatigué par sa vie...