Silgalindae

Il m'appelle, il est venu de loin, de très loin, de derrière les grandes montagnes sans doute, mais je l'entends quand même, et il m'appelle. Toute la nature environnante s'est figée, mais je n'avais pas besoin de cela pour me rendre compte que je ne rêvais pas. Le son du Cor ne trompe pas, il est unique, de tous les êtres vivants, seuls les elfes peuvent l'entendre dit-on ... celui qui, lorsque tout espoir semble perdu, nous réunit tous ensemble contre nos agresseurs. Je pensais que je ne l'entendrai jamais. Quelqu'un a donc réussi, dans un élan incroyable de courage et de bravoure à réunir les quatre morceaux de cette mystérieuse relique du temps des Arts.

Le silence revient, les oiseaux reprennent leurs chants, les flots de la rivière se remettent à couler et les feuilles des arbres à danser au gré de cette délicate brise matinale. Une plénitude semble s'être installée après cet événement extraordinaire. Et pourtant mon sang vibre encore, il me rappelle que le temps est venu pour moi de partir.

Je m'étais pourtant habituée à ce petit coin reclu de Sysnelle, mais après m'être trop longtemps exilée pour ne pas avoir à faire face à toutes ces souffrances, cet appel me redonne courage et fait naître au plus profond de moi-même une force, celle des guerriers, des héros et de ceux qui n'ont pas peur. Je peux arrêter de fuir maintenant, je suis lasse de la solitude et de cette haine contre mon propre peuple que j'ai nourrie toutes ces années. Je suis désolée père, je suis désolée mère, mais je sais que de tout là haut vous me comprenez. Votre combat n'était pas le mien, et celui qui m'est destiné m'attend. Il est temps pour moi de faire demi-tour, de rentrer dans ma vallée, et de défendre ce qui est mien.

L'heure de la vengeance contre les envahisseurs qui ont semé le trouble dans notre peuple a sonnée. Je serai bientôt avec vous mes frères, car si je ne vous connais pas encore, je sais que d'ici peu, nos chants, nos cris et nos armes résonneront et nos ennemis sauront alors que nous nous sommes enfin unis. Il faudra dorénavant compter avec nous.

Et Quant à Toi Inconnu, Toi qui a cru en la légende et qui a assemblé le Cor, tu dois sûrement être mort maintenant, mais que les esprits m'en soient témoins, nous poursuivrons ta quête. Ton héroïsme ne sera jamais oublié, tu es et seras le plus grand de tous les héros, nous sommes tes enfants, et nous nous battrons pour ta fierté.

Comme d'hab, tu nous sors encore un rp de folie que j'apprecie énormement

J'espère que ton rp continuera avec les évenements

Ben j'essaie surtout de me mettre au niveau d'un certain membre de ce groupe qui manie avec grande habileté la langue française et qui fait lui aussi des RP de folie

Qui que soit cette personne, je suis convaincue qu'elle salue ce rp, et qu'elle est fière d'avoir des compagnons aussi doués à l'épée qu'à la plume

Sérieux, j'ai adoré, si tu as des avatars aussi beaux et des rps aussi bien écrits, il me reste plus grand chose !

Sinon chui d'ac avec Angi : à quand la suite ???

Sérieusement vous voulez savoir les filles je trouve qu'à nous quatres on déchire tout.(bon il faut que je m'améliore encore un peu car je ne suis pas encore à votre niveau mais sa fait qu'un moi que je m'y suis mis).Il faudrait les noter quelque par essayer de les assembler et sortir un livre.Vous étes d'accord?
Par contre parmis vous trois qui est rééllement une fille ou femme car moi jsuis un mec et je dois dire que c'est chaud d'écrire au féminin et de se prendre pour une fille.

PS faut que je me trouve un avatar le plus vite possible

En effet l'avatar est de mise...Trouve-toi une image qui inspire l'admiration
T'auras du mal à trouver un avatar comme celui de Sil mais bon, internet est plein de ressources !
Je suis d'accord ça doit pas être facile d'écrire au féminin quand on n'est pas une fille. Pour ma part, je sais pas pourquoi, je n'ai pas ce problème...
Mais mis à part si y'en a qui souhaitent parler de leur vie IRL, je ne pense pas que ça soit une bonne idée de s'étaler là dessus, en tout cas pour l'instant. Concentrons-nous sur nos personnages

LOL peut être qu'une femme sommeil en toi

Peut-être...

Journal


Je noterai ici des épisodes importants de ma vie, les événements qui auront changé ma destinée, ainsi que les enseignements que j'aurai tirés de diverses situations confrontées.

Parmi ces derniers figureront ceux du professeur qui, j'en suis sûre, ne verra aucun inconvénient à ce que je relate ses aventures en guise d'exemple pour nous tous. Puissent son courage, sa grandeur d'âme, son honnêteté et surtout son humilité nous servir de références pour nos actes futurs.

Le premier en date est le suivant :

« Voici Shlom, le destructeur des mondes est arrivé »

C’est à mon avis ce qui devrait figurer au fronton de toute les écoles, accompagné bien entendu du mon portrait encadré de bois précieux.

Souvenez-vous de ce maudit gobelin auquel j’avais décidé d’apprendre quelques rudiments de politesse. Figurez-vous qu’à peine je me suis approché de lui, que le gredin s’enflammait littéralement. L’inoffensif chérubin se transformait sous mes yeux hagards en un redoutable élémentaire de feu, dépassant de 8 ou 9 têtes l’ensemble des assaillants qui se ruèrent immédiatement sur lui. N’ayant que faire de mes cris d’alarmes souhaitant leur épargner une mort atroce, les malheureux, à peine le combat entamé, se dispersaient en hurlant de terreur, le corps tout entier dévoré par les flammes. Quel spectacle atroce.

N’écoutant que mon courage, je me rue dans la mêlée. Une flamme géante me percute de plein fouet et je roule au pied de l’académie, ce bâtiment grandiose dans lequel les plus faibles viennent s’équiper avant de partir à l’aventure. Soudain, déboulant des escaliers, voici venir Menwel qui galope à mon secours, le brave imbécile. Ce dernier, toujours affublé de son affreux petit singe, se penche sur moi et m’aide à me relever. Que vois-je ? Le petit singe brandit une dague qu’il vient probablement de dérober à l’intérieur du bâtiment. « Donne-moi ça, quadrupède simiesque » m’écriais-je ! Au loin, les hurlements de douleurs de mes compatriotes brûlés vifs me vrillaient les tympans.

Soudain, le ciel se déchira et un rayon de soleil vint se refléter sur ma lame nouvellement acquise. D’un pas décisif, je me jette sur la créature des enfers. Ce dernier se débat et supplie que je l’épargne. L’épargner ? Moi ? « Je suis le Professeur Shlom et aujourd’hui, créature, je vais t’apprendre… la Mort ! »

Le combat fut bref. Le corps de l’élémentaire se transforma en un tas de charbon informe. D’un coup de pied, je fis voler le monticule pour dégager ma dague qui alla rejoindre ma ceinture.

De-ci de-là, des plaintes de douleur brisaient le silence pesant qui régnait dans la rue. Puis une ovation vint tout renverser. Je les entends encore ces gentils gueux « Shloooooom... Shlooooom.... Shloooom....» Ah les braves gens. Ils me couvrirent d’or et de remerciements. L’un d’entre eux me proposa même ses deux filles, à peine pubères les pauvres chéries… Mais le Professeur ne travaille pas pour de l’argent, seul le Savoir l’intéresse. Je note cependant que quelques pièces, malgré mes protestations, ont été glissés dans mon escarcelle. Qu’à cela ne tienne, j’en ferais dont à un orphelinat.

Voici mes amis l’histoire de Shlom… en toute simplicité.

Je vous laisse, voilà qu’une ombre se dessine dans le lointain. Dans quel danger vais-je encore risquer ma vie. Un jour peut-être, l’un d’entre eux aura ma peau. Ce jour-là, il faudra vous montrer fort et il ne faudra pas pleurer. Le Professeur aura trouvé le repos.

Je vous aime.

Calmez-vous, le professeur est là pour vous.

Ah !

Je constate, non sans quelques larmes dans les yeux, que je ne prêche pas le désert infini.

En effet, les plus attentifs d'entre vous sauront discerner l'enseignement ô combien indispensable qui suinte de chacun de mes mots. Ces mots... je les chéris, je les soupèse et les choisis avec soin afin qu'une fois semés dans le terreau fertile de votre esprit, arrosés de quelques histoires merveilleuses et ensoleillés par les rayons ardents de votre propre imagination lumineuse, ils donnent naissance aux fleurs de sagesse. Et je compte sur cette moisson mes amis, lorsque le jour viendra. Car n'en doutez pas... oh non, n'en doutez pas. IL viendra. IL vient toujours. Mais peut-être, oui peut-être, cette fois-ci, une horde bienveillante d'esprits éclairés se dressera. Le Cor de Vengeance raisonnera dans la vallée et, du haut de son fidèle destrier, un homme se dressera. Il hurlera sa haine et une armée toute entière reprendra son cri pour le transformer en raz de marée bienveillant. Le Mal, balayé par ce souffle de paix, sera sonné puis vaincu. Un genou à terre, il implorera la pitié du Grand Homme. Et pour une fois, le Grand Homme aura pitié. Il tuera le Mal pour sauver les Hommes. Il acceptera le poids de la Mort pour que la vie puisse germer à nouveau.

Gloire à lui.

Mais nous n'en sommes pas encore là. Il faudra être patient et surtout, bienveillant. Car seuls les plus nobles d'entre nous connaîtrons ce jour.

Restez à l'écoute. Quelqu'un parmi nous tous sera choisi.

Menwel,qui ecoutait les paroles du Professeur et regardait les badauds s'esbaudir hochait de la tete et ne put retenir un:

Tsssss....foutaises....

Le vieux Schlom, qui etait dur de la feuille, n'entendit rien apparement

Andromede était quelque peu surprise de l'attitude de Menwel depuis quelques jours. Certes, le Professeur était particulièrement exaspérant à son égard, et ne manquait aucune occasion de le rabaisser, mais il fallait sans doute voir, au delà de la condescendance, une preuve de l'attachement du maître pour son élève.
Elle s'approcha du jeune elfe qui bouillonait.

"Menwel, tu ne dois pas reporter ta colère sur les paroles du Professeur, qui -une fois n'est pas coutume- parle sincèrement. Il vient seulement d'interpréter ce que toi, moi et tous les Oskoreins avons entendu à travers le son du Cor. C'est ce à quoi nous croyons, ce pourquoi nous vivons, et ce pourquoi nous mourrons."

Menwel lui tourna le dos et fit mine de ne rien avoir entendu. Andromede, déçue, s'éloigna.

"Après tout, j'ai dit ce que j'avais à dire. A présent, c'est à eux deux qu'il revient de régler leurs différends. La colère de Menwel n'est sans doute qu'une passade."

Journal : Elumia 8 decae 1592

Me voici enfin de retour dans ma tente. Ces dernières journées ont étés épuisantes mais aussi très instructives. Mes plaies et éraflures laisseront bientot place à une peau plus dure et résistante. Il est plutot rassurant de voir que je deviendrai de plus en plus forte. J'ai croisé de nombreux monstres, à en oublier que notre terre était envahis par d'autres ennemis, jusqu'à ce que j'aperçoive au fin fond de la vallée à l'Est des camps Orcs. Ces vermines gouterons bientot à ma lame.

Quelques jours plus tôt, j'ai noté un évenement des plus étranges, celui-ci concerne étonament le professeur Shloomy qui, après nous avoir momentanément quitté pour une raison encore inconnue (certains parle d'une haute trahison, d'autres de mensonges, et d'autres d'une simple crise de jalousie ! allez savoir), nous est revenu de la manière qui suit :

Quelques jours plus tard, le professeur franchit les portes de la cité. Pitou, son petit singe, est caché dans la poche de son veston, terrifié. Le professeur est décoiffé, hébété et sa dague qu’il brandit comme un possédé est toute tordue

« A boire !! A boiiiiiiiiire !!! Aaaaaaah la putain de sa mère !!! A la vache ! A la chierie de meeeeeeeeeerde !!! Oh putain, j’ai eu chaud ! Et vous, tas d’moules, vous restez là sans rien faire alors que votre idole est en train de vous sauver la vie au détriment de la sienne ?!? Aaaaaaah, je soufffffffffre. Vous ne méritez paaaaaaaaas ! OOOOOOh non, vous ne méritez pas »

Le professeur s’effondre dans la poussière. Le petit singe s’extirpe en rampant de la poche de son maître et grimpe sur son dos

Quelques minutes après que des braves elfes l’aient réanimé, le professeur prend la parole

« J’avais décidé de retourner à ma vie de Génie Errant. Oui, je vous l’avoue mes amis, j’ai songé à reprendre ma chère liberté, celle que je vous avais offert de tout mon cœur et que vous m’avez jeté au visage. Mais le professeur n’est pas homme a se nourrir de rancœur… oh non. Ainsi, alors que j’avais décidé de rebrousser chemin et de revenir a vos côtés, j’ai aperçu un ombre se dirigeant vers votre cité. Une ombre titanesque sortie tout droit du plus noir des cauchemars : un golem. Oui messieurs dames, un golem, un être fait de chaire inerte en putréfaction meut par la seule et unique volonté de tuer. Du haut de ses 12 mètres, il avançait étrangement silencieusement vers la cité endormie, prêt à vous réduire à l’ultime silence. N’écoutant que mon courage, je me suis rué sur l’immondice. Avec ma pauvre dague pour seule arme, j’ai lutté plusieurs jours contre cette aberration. Sans le moindre cri, elle me portait des coups dévastateurs et beaucoup d’entre vous serait mort à ma place : mais pas moi. Animé par la seule volonté de vous protéger tous, j’ai lutter de toutes mes forces contre l’horreur rampante. Elle me fixait de ses yeux noirs comme la mort et j’ai eu toutes les peines du monde à ne pas détourner les miens tant son regard m’inspirait de crainte. Mais que faire d’autre… il fallait tenir pour que le village survive. Et les renforts n’arrivaient pas !
Etant l’un des plus habiles bretteur que vous ayez rencontrez, vous vous doutez bien que ce pauvre golem a fini par périr face à mes assauts répétés mais force est de constaté qu’il m’a blessé lui aussi. Aussi je vous demanderais de me laisser seul quelque temps : j’ai besoin de repos et il faut que je me lave de toute cette souillure. Vous pouvez vaquer à vos occupations maintenant, le village est sauvé. Ne me remerciez pas. Mon devoir de Héros est de vous montrer le chemin. Aujourd’hui, je vous ai écarté du danger. Je sais que bientôt, ce sera à vous de vous sauver vous-même. Ne perdez pas espoir, je suis encore là et je vous aime de toute mon âme grandiose.

A ces mots, le professeur se lève difficilement et se dirige vers le grand arbre de la place centrale. Il s’assoit quelques instants, puis va se réfugier à la taverne en maugréant que la chaleur l’importune et qu’il n’y a pas de mal à s’en jeter un petit derrière le plastron. Pitou le rejoint aussitôt et saute sur son épaule au moment où il disparaît à l’intérieur du « rat qui pète »





Je n'en suis pas encore sûre, mais je pense que le professeur est tombé sur un golem solitaire, et surtout, incroyablement discret. En effet, m'étant moi même balladé dans la région, et ayant interrogé de nombreux troubadours, marchands, combattants, pisteurs, et autres voyageurs, seul la présence d'un tout petit golem inoffensif d'à peine 3 pieds de haut m'était rapportée. Un certain DinXin, marchand, en avait même profité pour entrainer son petit rejeton de 5 ans au batton.
Si c'est le cas, le professeur nous à alors sauvés d'une grande menace ! Qui sait combien d'elfes cette abomination de 12 mètres aurait pu massacrer après les avoir surpris dans leur sommeil. Cette homme est un héro.

J'ai vraiment hâte de me retrouver aux cotés du professeur en plein combat pour apprendre de sa technique de combat.