Shloomy devient Bandit - Shloomy (02/11/07)

Mes amis

Aujourd'hui est un grand jour pour le peuple Elfe, un très grand jour pour l'Oskoreï et sans doute le plus grand pour le Professeur (si l'on fait abstraction du jour où il a rencontré Menwel, bien entendu).

Trève de plaisanterie facile, halte aux galégeades douteuses, le professeur vous remercie, tout simplement.

L'Oskoreï, je m'en souviens à l'époque, n'était que balbutiante... nous n'en étions qu'à nos premiers fulls, qu'à nos premières synchro pour abattre une arraignée niveau 4 mais déjà, nos sangs elfes se mélaient à merveille pour répendre la sueur, la mort et la bonne humeur partout dans Romine.

Andromède, aujourd'hui, je te remercie tout particulièrement pour ce que tu as fais : je suis le premier niveau 20 mais avant tout, c'est l'Oskoreï qu'il faut honorer et toi la première.

Tu as voulu faire de cette escouade une escouade d'égoïstes pour que chacun prenne pleinement son plaisir et reste souder aux autres : aujourd'hui, tes égoïstes se sont rassemblés pour élever l'un des leurs, qui ne le méritait pas plus que les autres : son seul mérite est d'avoir été plus égoïste que ses frères.

Moi, de l'égoïsme comme ça, j'en veux tous les jours : j'en veux au lever, à midi et au coucher...

Bravo à tout le monde, merci à tous.


Mesdames, mesdemoiselles, messieurs... voici l'Oskoreï


Andromede : On ne la présente plus. Ses maillons cèdent les un après les autres. Gloire au chef de l'Oskoreï

Castor : ses dents sont pointues, ses flèches aussi... mais pour ce qui est de la langue, il faudrait l'aiguiser un peu plus !! )

Gladi : Je n'ai pas oublié que je te dois maintes fois la vie, surtout ce jour où j'étais caché sous ma chariotte. Sans toi, j'aurais quelques XP de moins aujourd'hui.

Henoula : Ma chérie, une nuit plus une nuit plus un nuit... ça fait presque une vie.

Menwel : Shloomy est né un soir de rue de la Sau et Cyndy la fée s'est penchée sur son berceau et a rit comme seule elle peut le faire. Remercie-la pour moi.

Angalime : La barbare parmi les barbares. Je n'ai qu'un mot pour toi : respect Angie, respect.

Kezar : Notre nouvelle recrue, j'espère que tout ceci ne t'effraie pas. Je sens que t'es mûr pour rester un bout de temps avec nous l'ami.

Soul : Un coup t'es là, un coup t'es plus là ? T'es mon p'tit frère, déconne pas merde, reviens courir avec nous !

Elwinder : Un clin d'oeil tout spécial pour mon Maître. Je n'ai rien inventer, il a tout fait avant moi c'bonhomme.

Klaswinter : Oh la belle prise de gueule qu'on eu tous les deux, ça s'était du sport ! T'es bien silencieux depuis quelques temps... un peu trop même.

Elladan : Toujours partant pour tout. Toujours d'attaque pour faire une connerie. T'es mon frère d'arme, celui qui me retient quand j'glisse. Et j'glisse souvent...

Ouranos : Héhé... OUranos, le Magicien blanc. Lui aussi il me suit dans tous mes plans foireux... et il prend même les flèches à ma place. Change rien mec, change rien...

Morween : Aïe ! Pas taper pas taper ! Merci ween-ween pour la mauvaise humeur que tu sèmes partout où tu écris, merci merci, moi je suis fan.

Mathorine : On a un petit secret tous les deux, hein ma belle ? Elle me soigne, elle me fait crédit et elle me sourit gentiment en m'appelant "mon grand"... que voulez-vous, moi, je craque.

Nepheris : Alors voilà le soigneur de l'équipe Shloomy. A peine une flèche plantée que la plaie est désinfectée, pansée, cousue et ma veste racommodée. Il est incroyable. Merci Neph pour toutes les morts que tu m'as évité.

Elasha : Ma p'tite soeur. A chaque fois que je te vois, je me dis : c'est moi en fille... Je suis assez jolie non ?

Kalulu : Alors toi et Castor, vous êtes des mystères, toujours le même étendard depuis 8 mois, toujours aussi peu de message mais toujours aussi efficace. Un mystère...

Oukiok : Un bon gars ! Il cause peu, il tappe fort et il discute jamais. Un bon gars j'vous dis, faut pas l'faire chier !

Demouz : Lui, c'est mon cuistôt. Il m'entrave mes cibles, me les sert sur un plateau et je n'ai plus qu'à déguster... en sa compagnie bien sûr )

Dirimir : Je pense que vous avez tous remarqué que ce Dirmir est fait d'un bois dont on fait les haches. Toujours le bon mot, toujous le bon ton... te lire est toujours un plaisir.

Herazal : Herazal... le barbare fou. Il réfléchit pas : il charge. J'ai entendu dire qu'il servait d'exemple aux jeunes Barbares de Romine.

Timouth : Timouth... p'tit mousse ? Après une carrière loupée dans la marine, il a décidé d'aller nettoyer les champs de batailles plutôt que le pont des navires. Il a donc troqué son balai pour une hache à deux mains. Bon choiX.

Silgalindae : T'es parti où mec ? Qu'est-ce t'es devenu ? On t'entend plus pourtant, à l'époque, tu n'avais pas ton pareil pour hurler en rushant... allez reviens, on va encore rigoler.

Reconfort : Notre princesse charmante. Vraiment, une introduction royale dans l'équipe, un discours clair et enchanteur, moi, je n'ai qu'une hâte : que tu nous rejoigne partout où l'on va. Tu verras, les clairs de lune de Jolmat sont les plus beaux de Romine.


Le prof, ému.

Ce matin, le prof' se réveilla avec une belle gueule de bois. Il posa le pied sur le sol et celui-ci se mit à tanguer. Sa tente toute entière semblait nettement moins stable qu'à l'accoutumé. Il se leva péniblement. Ses nerfs se vrillèrent et il ne put contenir un râlement en se prenant la tête à deux mains.

"Oh putain ça tabasse dur ce matin, gromela-t-il.

Dehors, le camp était en désordre, le temple lui-même était recouvert de papier gras, de bouteille vide et de quelques vêtements oubliés de çi, de là. La nuit avait été agité... malgré la présence des sans-vies, le peuple Elfe avait souhaité fêter sa victoire. Une fête à la hauteur de leur frustration accumulée depuis des mois et des mois de luttes sanguinaires

Le prof mit un pied hors de la tente pour profiter de la lumière naissante. Elle eu l'effet d'une flèche en plein crâne. Le prof recula sous l'impact, chuta sur un tabouret et s'écroula comme une fiente. L'onde de choc qui se propagea de son séant à son maigre cervelet lui arracha un cri rauque et guttural. Il lui fallu de longues minutes pour récupérer un brin de conscience parmis le carnaval de douleurs qui défilaient dans sa tête...

Juste avant le drame, il eut quand même le temps d'appercevoir un petit bout de papier plié en deux au pied de sa tente, déposé délicatement pendant la nuit par une probable admiratrice trop intimidée pour laisser parler librement son coeur.

Le professeur Shlom, imitant à merveille la limace aveugle, rampa jusqu'au la tenture de sa tente pour glisser son bras décharné à l'exterieur et se saisir aussi prestement que possible du bout de papier tout en tentant de minimiser le flot de lumière entre ses cils maculés des abus de la veille. Tout un art que seul les plus grands de Romine peuvent se permettre.

Il dut s'y remettre à trois fois pour se saisir du message.

Une fois en sa possession il le déplia doucement... un délicat parfum s'échappait du précieux document, un parfum que le professeur reconnaitrait entre mille : Andromède.

Il ouvrit le courrier, le coeur battant et le sourire narquois aux lèvres.

"MAINTENANT IL VA FALLOIR REMBOURSER !"

Après un temps d'arrêt et de reflection, le professeur alla se recoucher

Le professeur Shlom.