Message de présentation
Bonjour à vous, chers amis.
Je me présente, je suis le professeur Shlom. Du fait de mon statut d'érudit en à-peu-près tout ce qui existe en ce bas monde, je me dirige vers une carrière plutôt incertaine. En effet, expert du maniement des armes, Grand Ordonateur de l'ordre des Arcanes Elfique et considérer comme l'un des meilleurs pisteurs de tous l'est du Guanar-Mahal, je me vante de pouvoir occuper n'importe quelle tâche.
Cependant, je dois bien avouer que compte tenu de mon grand âge, j'ai quelques difficulté à me déplacer rapidement et que de ce fait, il est probable que je devienne l'un des tous meilleurs chasseurs de Babel.
Pour ce qui est de ma personnalité, vous comprendrez aisément que je serais bientôt votre meilleur ami. En effet, d'aucun me présente comme un joyeux bougre prêt à faire rire à peu près n'importe qui au sujet de n'importe quoi... quel farceur je suis.
Bien, en voilà assez pour une première missive mais avant de vous laisser, je voudrais vous mettre en garde sur une chose. Si vous voulez avoir le privilège de pouvoir vous targuer de m'avoir pour connaissance, il faut vous démunir d'un défaut qui me désole au plus haut point : la vantardise.
Sur ceux, je vous embrasse mes chéris... Ecoutez ma voie, entendez là et répétez après moi "Professeur... je vous suivrais jusqu'à la mort...".
Brehem... un simple "salut" devrait néanmoins suffir à me combler de bonheur.
Bien le bonsoir.
Pr. Shlom.
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Première expédition aux Murmures
Menwel, jeune trublion, veux-tu bien rester sage ! A peine arriver que tu m’exaspères déjà, et avec moi toute la vénérable assemblée qui nous accueille si gentiment. Tu me fais honte. Reste tranquille ! Et puis comme d’habitude, tu es dernier. Quelle peste tu fais ! Nooooon jeune homme, inutile de te cacher derrière Paseur en prétextant qu’il est encore plus mauvais que toi. Je le connais bien et il a simplement la descence de ne pas te laisser derrière. Au lieu de t’en servir comme faire valoir tu ferais mieux de le prendre en exemple.
Et maintenant tais-toi, on n’entend que toi, je suis sûr qu’Andromède, notre vénérable et exemplaire leader sais ce que nous devons faire.
Andromède, souhaites-tu que nous prenions immédiatement la route vers la redoutable forêt des murmures ?
Comment ?
Ah.
Puisque vous insistez et bien c’est entendu, je vais vous toucher deux mots sur cette forêt.
Quel nom majestueux pour une si redoutable forêt n’est-il pas ?
La forêt des murmures… Moult écrits vous raconteraient bien mieux que je ne pourrais jamais le faire l’origine de ce lieu bénis. D’aucuns prétendent que son nom vient des bruits que font les arbres certaines nuits d’hiver, croulant sur la neige. On jurerait que leur branches craquant sous le poids du givre appellent de leur vœux une mort rapide et douce… Un jour, un voyageur m’a dit que les murmures de la belle forêt sont en fait les échos d’un lointain et oublié amour que Zyrdegalik lui-même aurait approcher à l’ombre des grands chênes de ce lieu saint. Et pourquoi ne pas croire l’histoire de ce petit homme au pied trapus qui jure sur ses ancêtres que le nom de la forêt a été mal interprété et qu’en fait, le nom d’origine est la forêt des mûres mures, en l’honneur des nombreux buissons toujours fournis que procure l’orées du bois...
Bref mes amis, vous l’aurez compris, aucune certitude n’existe et gageons que chacun trouvera la sienne. Une seule chose est sure en ce bas monde : Je donnerais ma vie, et plusieurs fois s’il le faut, mais aucun mort-vivant ne souillera de son immonde présence les racines de Romine.
Bien cordialement.
Le professeur Shlom.
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Commentaires sur la progression d'Elladan
Je crois que ce jeune elfe mérite les hourras de la foule.
Avoir réussi à distancer de telle manière ses adversaires et confrères en si peu de temps relève du prodige.
On dirait moi jeune.
Je dis bravo mon ami.
Longue vie à Elladan.
Le professeur est là pour vous.
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Commentaires suite au premier kill
« Voici Shlom, le destructeur des mondes est arrivé »
C’est à mon avis ce qui devrait figurer au fronton de toute les écoles, accompagné bien entendu du mon portrait encadré de bois précieux.
Souvenez-vous de ce maudit gobelin auquel j’avais décidé d’apprendre quelques rudiments de politesse. Figurez-vous qu’à peine je me suis approché de lui, que le gredin s’enflammait littéralement. L’inoffensif chérubin se transformait sous mes yeux hagards en un redoutable élémentaire de feu, dépassant de 8 ou 9 têtes l’ensemble des assaillants qui se ruèrent immédiatement sur lui. N’ayant que faire de mes cris d’alarmes souhaitant leur épargner une mort atroce, les malheureux, à peine le combat entamé, se dispersaient en hurlant de terreur, le corps tout entier dévoré par les flammes. Quel spectacle atroce.
N’écoutant que mon courage, je me rue dans la mêlée. Une flamme géante me percute de plein fouet et je roule au pied de l’académie, ce bâtiment grandiose dans lequel les plus faibles viennent s’équiper avant de partir à l’aventure. Soudain, déboulant des escaliers, voici venir Menwel qui galope à mon secours, le brave imbécile. Ce dernier, toujours affublé de son affreux petit singe, se penche sur moi et m’aide à me relever. Que vois-je ? Le petit singe brandit une dague qu’il vient probablement de dérober à l’intérieur du bâtiment. « Donne-moi ça, quadrupède simiesque » m’écriais-je ! Au loin, les hurlements de douleurs de mes compatriotes brûlés vifs me vrillaient les tympans.
Soudain, le ciel se déchira et un rayon de soleil vint se refléter sur ma lame nouvellement acquise. D’un pas décisif, je me jette sur la créature des enfers. Ce dernier se débat et supplie que je l’épargne. L’épargner ? Moi ? « Je suis le Professeur Shlom et aujourd’hui, créature, je vais t’apprendre… la Mort ! »
Le combat fut bref. Le corps de l’élémentaire se transforma en un tas de charbon informe. D’un coup de pied, je fis voler le monticule pour dégager ma dague qui alla rejoindre ma ceinture.
De-ci de-là, des plaintes de douleur brisaient le silence pesant qui régnait dans la rue. Puis une ovation vint tout renverser. Je les entends encore ces gentils gueux « Shloooooom... Shlooooom.... Shloooom....» Ah les braves gens. Ils me couvrirent d’or et de remerciements. L’un d’entre eux me proposa même ses deux filles, à peine pubères les pauvres chéries… Mais le Professeur ne travaille pas pour de l’argent, seul le Savoir l’intéresse. Je note cependant que quelques pièces, malgré mes protestations, ont été glissés dans mon escarcelle. Qu’à cela ne tienne, j’en ferais dont à un orphelinat.
Voici mes amis l’histoire de Shlom… en toute simplicité.
Je vous laisse, voilà qu’une ombre se dessine dans le lointain. Dans quel danger vais-je encore risquer ma vie. Un jour peut-être, l’un d’entre eux aura ma peau. Ce jour-là, il faudra vous montrer fort et il ne faudra pas pleurer. Le Professeur aura trouvé le repos.
Je vous aime.
Calmez-vous, le professeur est là pour vous.