Ouranos à Shlom - Ouranos [17/10/07] + Rép. Prof' [18/10/07]

Ouranos, le bien-aimé Magicien Blanc sort de sa tente blanche située en plein milieu du campement; évidemment car il est le plus célèbre et beau de tous les Magiciens que Romine ait jamais connus. Comme je le disais en plein milieu du campement et de toutes les autres tentes vertes... Quelle horreur!?! - me direz-vous… Oui, - vous répondrais-je - tout le monde manque d'élégance dans ce bas monde. Tous sauf une personne (à part Ouranos bien sûr), le Prof' Shlom.

C'est dans la direction de la tente mauve du Prof' (quelle originalité... je me sens tout frissonant) ,qui se situe à l'extrémité Sud-Est du campement, que se dirige notre sage et bienveillant Magicien tout en fredonnant un petit chant en langue Ancienne (que seul quelques magiciens peuvent se vantés de connaître, même si Ouranos et le seul à la maîtriser bien entendu, ne soyons pas dupes). Arrivé à cette magnifique et grandiose tente, le Magicien Blanc appèle Shlom qui vient lui ouvrir sa tente immédiatement, car il sait qu'Ouranos est le seul digne de pouvoir avoir une conversation digne de ces deux grands esprits sages et intelligents qu'ils sont.

Ouranos entre dans cette somptueuse tente même s'il n'a rien a envié de celle-ci, car la sienne fait 3 mètres carés de plus et est plus jolie, dès qu'il entre dans la tente du Prof, cela lui fait toujours cette effet de chaleur et de magnificience. Ceci surement dû aux multiples bougies et senteurs orientales, que les nomades vendent, répandues partout et de ces beaux et grands tapis… je ne sais pas où ils les a eu d’ailleurs, tiens je devrais lui demander. Il y a toujours la table basse avec ces beaux sofas et sur la table, il y a une carte de Romine sur laquelle ils ont déjé tant travaillé et disputé . Shlom le prie de s'assoire sur les sofas vert et lui donne un verre d'hydrom...hum...hum... une tasse de thé à la menthe. Le Prof lui demande quel bon vent l'amène et Ouranos commence son beau, laborieux et long, très long disours:

« - Ave à toi cher compagnon et ami, nous les icônes de la mode Rominienne et les idoles de tous les jeunes et moins jeunes, nous les sex symbole des temps modernes. Nous qui maintes et maintes fois avons bravés l'ennemi en brandissant les armes ensemble et en utilisant toute notre ruse et notre sagesse. Nous qui ne craignons pas la rage des orcs, ni même la fourberie des hommes, ni même encore la folie des morts… (etc., je ne vais pas out vous réécrire, car cela part en peu dans l’indécence… enfin… vous voyez ce que je veux dire… histoires de mecs qui pourraient choquer les jeunes et aussi les moins jeunes et surtout une dénommée Henoula… oups Shlom, j’aurai peut-être dû tenir ma langue pour une fois non?…suite du discours)… Ne devons-nous pas nous unir encore une fois pour la gloire et la fortune du peuple elfe, de l'Oskorei et... hum... pour la notre aussi? Moi je dis OUI. C'est pour cela que je vous demande de bien vouloir décallé votre heure d’attaque, car il se trouve que le soir je sors et je… enfin vous voyez quoi… je rentre très tard, voilà tout (j’ai encore une fois déformé cette phrase, car elle était un peu, comment dire, dure…chaude en fait) et car j’ai ouïe dire que vous alliez attaquer à l’aube. Moi je vous propose plutôt d’attaquer lorsque le Grand Cercle Jaune sera à son zénith, qu’en dites-vous? Bien sûr si d’autres gens veulent se joindre à notre fête, ils le pourront. Alors? »…

(Réponse du Prof)

Le professeur venait de se vêtir de ses habits de nuit et il s'apprêtait à enfiler son bonnet lorsqu'Ouranos entreprit de lui compromettre son couché

[...]"... et donc tu pourrais retarder ton attaque demain matin, non ?" lui assena-t-il

Le professeur, éberlué, resta bouché bée devant le magicien qui venait de faire un monologue d'environ 8 minutes 30, sans jamais reprendre son souffle

- euh... certes, mais là, tu vois, j'allais me coucher et... euh... on en reparle demain matin non ?
- mais pas du tout, mais tu n'y penses pas, mais tu es complètement irresponsable, m'enfin mais qui m'a foutu un empoté pareil !
- d'accord, d'accord, tout doux mon bon, nous allons discuter de ça à tête reposer. Mais d'abord, je fais un thé.

Le professeur chaussa ses pantoufles et se dirigea vers un petit coffre duquel s'échappèrent des senteurs exotiques.

- Voilà, un bon breuvage de tata Morween et il n'y paraitra plus rien, c’est à base d’ananas... Tieeeeens Ouranos, boit ça, ça te calmera.

Quelques minutes plus tard Ouranos dormait du sommeil du juste, vautré sur un tapis, les bras ballants et la bave aux lèvres. A son tour, le professeur se glissa dans son lit douillet, vissa son bonnet par dessus ses oreilles et agrippa son gros nounours.

Au petit matin, Ouranos n'était plus là. La tente du Professeur était criblée de flèches et des petits osselets jonchaient le sol.

- Ben qu'est-ce qui m'a fichu un bazar pareil ? Ouranos ? Vieille fripouille, ramène ta carcasse et nettoie-moi tout ce merdier, t'as foutu du sang partout... Ouranos ? Ourannoooooooos ?? Ah flûte tiens, c'est encore bibi qui va tout nettoyer.